Très rapidement, le retour s'affirme comme l'un des meilleurs coups d'Agassi. Il fut même l'un de ses principaux atouts lors de sa victoire à Wimbledon en 1992.
André, grâce à son coup d'œil, lit bien les trajectoires et prend la balle très tôt. Ainsi, il ne réceptionne pas les services placé deux ou trois mètres derrière la ligne de fond du court, mais sur cette ligne ou parfois carrément à l'intérieur du court. Campé sur ses appuis, il ne bouge pas les jambes, mais tourne le buste et se met en opposition sur la trajectoire de la balle.
De cette façon, il met d'entrée son adversaire sous pression et se donne des chances de faire le break. Par exemple, en 2003, Agassi a ainsi converti 46% des balles de break qu'il s'est procuré, ce qui en fait le 5e meilleur joueur de la saison sur ce point.
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