La présence d'Agassi dans les médias est tout sauf fortuite. Elle reflète l'exceptionnelle longévité d'Agassi au plus haut niveau.
Petit exemple avec le tournoi de Rome…

Nous sommes en 1989, Le Kid de Las Vegas n'est déjà plus un inconnu. Il a littéralement epxlosé la saison précédente en remportant la bagatelle de six tournois ATP. Il s'est notamment distingué sur terre battue à Roland Garros en atteignant les demi-finales où il ne céda qu'en cinq sets face à Wilander, futur vainqueur.

A l'aube de Roland Garros 1989, c'est dans la capitale italienne qu'André a l'occasion d'accrocher un premier tournoi majeur sur terre battue. Un très beau parcours (il écrase notamment un certain Sampras au deuxième tour), mais André est arrêté en finale par l'Argentin Alberto Mancini, un véritable "terrien". La victoire se joue à peu de chose, sur quelques points importants. Agassi se procure même une balle de match dans le quatrième set !

2002. On a changé de décennie, de siècle, de millénaire. Le "Kid" fait désormais partie des vétérans du circuit. Il n'est plus teenager, mais trentenaire. Il n'a plus les cheveux longs, mais la boule à zéro. Il a laissé tomber les tenues fluos pour plus de sobriété. Mais surtout, il a confirmé les espoirs placés en lui pour devenir l'un des plus grands joueurs de l'histoire du tennis. Maître de son jeu, maître du court, Agassi réalise une semaine de rêve. En finale, il ne laisse pas passer sa chance cette fois-ci : il pulvérise le jeune champion allemand Tommy Haas 6-3 6-3 6-0 !

Treize années après, que de chemin parcouru. Finalement, André s'impose de la plus belle des manières à Rome. "J'ai dû attendre longtemps. Je ne pouvais même pas rêver de me retrouver ici un jour. J'ai rencontré beaucoup de doutes, connu bien des déceptions. Vraiment, j'apprécie ce moment."

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